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Jocari (latin iocari s’amuser, iocus jeu)

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Ath?n?e de Naucratis, Le Banquet ou les Deipnosophistes, livre I, 29

Texte
[1,29] καὶ οἱ μνηστῆρες δὲ παρ´ αὐτῷ ’πεσσοῖσι προπάροιθε θυράων‘ ἐτέρποντο, οὐ παρὰ τοῦ μεγάλου Διοδώρου {ἢ Θεοδώρου} μαθόντες τὴν πεττείαν οὐδὲ τοῦ Μιτυληναίου Λέοντος τοῦ ἀνέκαθεν Ἀθηναίου, ὃς ἀήττητος ἦν κατὰ τὴν πεττευτικήν, ὥς φησι Φαινίας. Ἀπίων δὲ ὁ Ἀλεξανδρεὺς καὶ ἀκηκοέναι φησὶ παρὰ τοῦ Ἰθακησίου Κτήσωνος τὴν τῶν μνηστήρων πεττείαν οἵα ἦν. ’ὀκτὼ γάρ, φησί, καὶ ἑκατὸν ὄντες οἱ μνηστῆρες διετίθεσαν ψήφους ἐναντίας ἀλλήλαις, ἴσας πρὸς ἴσας τὸν ἀριθμόν, ὅσοιπερ ἦσαν καὶ αὐτοί. γίνεσθαι οὖν ἑκατέρωθεν δʹ καὶ πεντήκοντα. τὸ δ´ ἀνὰ μέσον τούτων διαλιπεῖν ὀλίγον· ἐν δὲ τῷ μεταιχμίῳ τούτῳ μίαν τιθέναι ψῆφον, ἣν καλεῖν μὲν αὐτοὺς Πηνελόπην, σκοπὸν δὲ ποιεῖσθαι εἴ τις βάλλοι ψήφῳ ἑτέρᾳ· καὶ κληρουμένων τὸν λαχόντα στοχάζεσθαι ταύτης. εἰ δέ τις τύχοι καὶ ἐκκρούσειε πρόσω τὴν Πηνελόπην, ἀποτίθεσθαι τὴν ἑαυτοῦ εἰς τὴν τῆς βληθείσης καὶ ἐξωσμένης χώραν, ἐν ᾗ πρότερον ἦν· καὶ πάλιν στάντα τὴν Πηνελόπην ἐν ᾧ τὸ δεύτερον ἐγένετο χωρίῳ ἐντεῦθεν βάλλειν τὴν ἑαυτοῦ. εἰ δὲ τύχοι ἄνευ τοῦ μηδεμιᾶς τῶν ἄλλων ψαῦσαι, νικᾶν καὶ ἐλπίδας ἔχειν πολλὰς γαμήσειν αὐτήν.

Traduction
[1,29] Les amants de Pénélope jouaient à la pettie devant la porte, selon le même poète. Ils ne l'avaient certainement pas appris de Diodore Mégalopolitain, ni de Léon de Mitylène, originaire d'Athènes, et qui, selon Phanias, était invincible à ce jeu. (16f) Appion d'Alexandrie, dit que Ctéson d'Ithaque, lui avait appris ce que c'était que la pettie des amants de Pénélope : « Comme ils étaient cent huit, ils posaient le même nombre de pièces, mais en opposition, cinquante quatre d'un côté, et autant de l'autre, laissant un petit intervalle libre entre les deux lignes. Dans cet intervalle ils plaçaient la pièce qu'ils appelaient Pénélope : c'était là le but qu'ils tâchaient de frapper, après avoir tiré au sort à qui viserait le premier. (17a) Si quelqu'un frappait la pièce Pénélope avec une autre pièce, et la faisait sauter de sa place, il mettait la sienne à la place où se trouvait d'abord Pénélope : relevant ensuite celle-ci à l'endroit où elle avait été jetée, il lançait une autre pièce, et s'il l'atteignait encore sans toucher aucune des autres, il avait gagné, et concevait le plus grand espoir d'épouser la reine. »

Traduction : Lefebvre de Villebrune, Banquet des savans par Athénée, Tome I, Paris, Lamy, 1789. http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/athenee_deipnosophistes_01/lecture/29.htm

Datation
IIe-IIIe siècle après J.-C.

Auteur
Athénée de Naucratis, en grec ancien Ἀθήναιος Nαυκρατίτης (Naucratis, en Égypte, vers 170 - ?), érudit et grammairien grec.

Extrait de
Athénée, Le Banquet ou les Deipnosophistes, livre I, 29.

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