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Jocari (latin iocari s’amuser, iocus jeu)

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Hippocrate, Du R?gime, Livre II, 63-64

Texte
63. Τῶν δὲ δρόμων δύνανται οἱ μὲν μακροὶ καὶ καμπτοὶ, ἐξ ὀλίγου προσαγόμενοι, θερμαίνοντες τὴν σάρκα, συνεψεῖν καὶ διαχέειν, καὶ τὴν δύναμιν τῶν σιτίων τὴν ἐν τῇ σαρκὶ καταπέσσουσι, βραδύτερά τε καὶ παχύτερα τὰ σώματα παρασκευάζουσι τῶν τροχῶν· τοῖσι δὲ πολλὰ ἐσθίουσι ξυμφορώτεροι, καὶ χειμῶνος μᾶλλον ἢ θέρεος. Οἱ δὲ ἐν τῷ ἱματίῳ δρόμοι τὴν μὲν δύναμιν τὴν αὐτὴν ἔχουσι, μᾶλλον δὲ διαθερμαίνουσι, καὶ ὑγρότερα τὰ σώματα ποιέουσιν, ἀχροώτερα δὲ, διότι οὐκ ἀποκαθαίρει προσπῖπτον τὸ πνεῦμα τὸ εἰλικρινὲς, ἀλλ´ ἐν τῷ αὐτῷ ἐγγυμνάζεται πνεύματι· συμφέρει οὖν τοῖσι ξηροῖσι καὶ τοῖσι πολυσάρκοισιν, ὅστις καθελεῖν τὴν σάρκα βούλεται, καὶ τοῖσι πρεσβυτέροισι διὰ ψύξιν τοῦ σώματος. Οἱ δὲ δίαυλοι καὶ ὑπηέριοι ἵπποι τὴν μὲν σάρκα ἧσσον διαχέουσιν, ἰσχναίνουσι δὲ μᾶλλον, διότι τοῖς ἔξω τῆς ψυχῆς μέρεσιν οἱ πόνοι ὄντες ἀντισπῶσιν ἐκ τῆς σαρκὸς τὸ ὑγρὸν καὶ τὸ σῶμα λεπτύνουσι καὶ ξηραίνουσιν. Οἱ δὲ τροχοὶ τὴν μὲν σάρκα ἥκιστα διαχέουσιν, ἰσχναίνουσι δὲ καὶ προσστέλλουσι τήν τε σάρκα καὶ τὴν κοιλίην μάλιστα, διότι ὀξυτάτῳ τῷ πνεύματι χρώμενοι τάχιστα τὸ ὑγρὸν ἕλκουσιν ἐφ´ ἑωυτούς.
64. Τὰ δὲ παρασείσματα ξηροῖσι μὲν καὶ ἐξαπίνης, ἀξύμφορα· σπάσματα γὰρ ἐμποιέει διὰ τόδε· διατεθερμασμένον τὸ σῶμα, τὸ μὲν δέρμα ἰσχυρῶς λεπτύνει, τὴν δὲ σάρκα ἧσσον ξυνίστησι τῶν τροχῶν, κενοῖ δὲ τὴν σάρκα τοῦ ὑγροῦ. Τὰ δὲ ἀνακινήματα καὶ ἀνακουφίσματα τὴν μὲν σάρκα ἥκιστα διαθερμαίνει, παροξύνει δὲ τὸ σῶμα καὶ τὴν ψυχὴν, καὶ τοῦ πνεύματος κενοῖ. Πάλη δὲ καὶ τρίψις τοῖσι μὲν ἔξω τοῦ σώματος παρέχει μᾶλλον τὸν πόνον, θερμαίνει δὲ τὴν σάρκα καὶ στερεοῖ καὶ αὔξεσθαι ποιέει διὰ τάδε· τὰ μὲν στερεὰ φύσει τριβόμενα συνίστησι, τὰ δὲ κοῖλα αὔξεται, ὁκόσαι φλέβες εἰσί· θερμαινόμεναι γὰρ αἱ σάρκες καὶ ξηραινόμεναι ἕλκουσιν ἐφ´ ἑωυτὰς τὴν τροφὴν διὰ τῶν φλεβῶν, εἶτα αὔξονται. Ἀλίνδησις παραπλήσια τῇ πάλῃ διαπρήσσεται, ξηραίνει δὲ μᾶλλον διὰ τὴν κόνιν καὶ σαρκοῖ ἧσσον. Ἀκροχειρίη ἰσχναίνει καὶ τὰς σάρκας ἕλκει ἄνω, καὶ κωρυκομαχίη καὶ χειρονομίη τὰ παραπλήσια διαπρήσσεται. Πνεύματος δὲ κατάσχεσις τοὺς πόρους διαναγκάσαι καὶ τὸ δέρμα λεπτῦναι καὶ τὸ ὑγρὸν ἐκ τοῦ δέρματος ἐξῶσαι δύναται.

Traduction
"63. Des courses la longue et recourbée, augmentée graduellement, échauffe la chair et a la propriété de la cuire et de la résoudre, elle digère la force des aliments qui est dans la chair ; elle rend le corps plus lent et plus épais que ne fait la course au cerceau ; elle convient de préférence aux gens qui mangent beaucoup, et plutôt l'hiver que l'été. La course en habit a la même propriété, mais elle échauffe davantage, rend le corps plus humide et donne moins de couleur parce que le corps n'est pas détergé par l'air pur qui le frappe, mais fait son exercice en restant dans le même air; elle convient donc aux personnes sèches et d'embonpoint qui veulent perdre de la chair, et aux personnes d'un certain âge à cause que leur corps est froid. Les cavalcades diaules (double-stade) et en plein air relâchent moins la chair, mais atténuent .davantage, parce que le travail, étant aux parties extérieures de l'âme, attire, par révulsion, hors de la chair, l'humide, atténue le corps et le dessèche. La course au cerceau dilate le moins la chair, elle l'atténue et la contracte ainsi que le ventre surtout, parce que, précipitant le plus la respiration, elle attire l'humide le plus rapidement.
64. Les succussions ne valent rien chez les individus secs, ni pratiquées brusquement ; car elles produisent des ruptures ; voici pourquoi : le corps étant échauffé, elles atténuent considérablement la peau, elles resserrent moins la chair que la course au cerceau et en évacuent l'humide. Les mouvements des bras par lesquels on prélude au pugilat et les mouvements d'élévation échauffent le moins la chair, mais ils excitent le corps et l'âme, et évacuent le souffle. La lutte et la friction procurent plus de travail aux parties extérieures du corps, elles échauffent la chair, la solidifient et la développent pour ces raisons-ci : le frottement condense les parties naturellement compactes, et agrandit celles qui sont creuses, telles que sont les veines ; les chairs, échauffées et séchées, attirent à elles la nourriture par les veines, et, de la sorte, se développent. La lutte à plat sur le sol agit à peu près comme la lutte debout, mais cela dessèche plus à cause de la poussière et développe moins la chair. La lutte au poignet atténue et attire les chairs en haut. La corycomachie et la chironomie en font autant. Retenir son haleine a la propriété d'élargir les pores, d'atténuer la peau et de chasser l'humide hors de cette membrane.."

Texte et traduction : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/Hippocrate/regime2.htm

Datation
IVe siècle avant J.-C.

Auteur
Hippocrate le Grand ou Hippocrate de Cos, Ἱπποκράτης (Cos, vers 460 avant J.-C. - Larissa, vers 370 av. J.-C.), médecin et philosophe, considéré comme le « père de la médecine ».

Extrait de
Hippocrate, ΠΕΡΙ ΔΙΑΙΤΗΣ. ΤΟ ΔΕΥΤΕΡΟΝ, 63-64

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