Jeux de Balle médiévaux et renaissants

Description

À partir du Moyen Âge, les jeux de balles sont mieux connus, tout au moins pour les jeux pratiqués par les adultes.

Matériel

Les balles sont en peau ou en chiffon, bourrées de foin, de crin ou de laine. Les fabricants d’esteuf ou eteuf (balles) font d’ailleurs partie d’une corporation reconnue

Historique

Diverses formes de jeux de balles sont attestées à partir du Moyen Âge, depuis le simple lancer à un autre joueur qui doit la rattraper et la relancer à la jonglerie contre un mur avec deux ou trois balles.
Le Jeu de Soule, très apprécié par les gens du peuple, consiste, quant à lui, à envoyer la balle, appelée “solle” avec une crosse ou au moyen du bras ou du pied dans le camp de l’adversaire. Très dangereux car il provoquait des accidents, il a été interdit à Bruxelles dès le XIVe siècle. Il semble avoir disparu dans nos régions dès le XVIIIe siècle.
Ancêtre du hockey et du polo, le Jeu de la Crosse devient à la mode au XVIe siècle et se pratique en plein air sur un terrain délimité, avec des boules et un bâton recourbé. Le Jeu de Paume, ancêtre du tennis puisqu’il s’agit de lancer une balle par-dessus une corde ou un filet au moyen d’une raquette, connaît un franc succès à partir du XIVe siècle, époque à laquelle il sera joué en salle alors qu’il se pratiquait auparavant à l’extérieur. Il est également fait mention d’un jeu pratiqué par les enfants, le “Jeu des Boules”, qui consiste à toucher une petite balle appelée “cochonnet”. Rabelais, dans sa liste des jeux de Gargantua , cite le “Cochonnet va devant”.

Bibliographie

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Sources

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