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Jocari (latin iocari s’amuser, iocus jeu)

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Jeu de Tawlbwrdd

2
3' à 60'  Moyen  Affrontement  Stratégie

 

 

 

Description

Parmi les jeux de table de Hnefatafl (trad. «La table des rois») pratiqués dans le monde nordique, la littérature écossaise plus tardive mentionne un autre jeu de stratégie qui aurait peut-être remplacé le Gwyddbwyll (correspondant au Fidchell irlandais). Ce nouveau jeu, le Tawlbwrdd, est mieux documenté dans la littérature, notamment dans un manuscrit du XVIe siècle, et donc mieux connu, même si aucune source archéologique ne vient corroborer ces informations.

Matériel

– Un plateau de jeu de 11 × 11 cases.
– Un roi et 12 pions « défenseurs » d’une couleur pour un joueur, 24 pions « attaquants » d’une autre couleur pour l’autre joueur. 

Règles

Préparation du jeu
Le roi se place sur la case centrale du plateau et les 12 pions défenseurs autour de lui.
Les 24 pions attaquants se positionnent selon le schéma.

But du jeu
Le roi doit se rendre sur une des cases en bordure du plateau. Les défenseurs aident le roi en le protégeant et en capturant des pions adverses pour libérer le chemin vers le bord.   
Les attaquants doivent capturer le roi.

Déroulement du jeu
On trouvera une proposition du déroulement dans C. BREYER, Jeux et jouets à travers les âges. Histoire et règles de jeux égyptiens, antiques et médiévaux, Bruxelles, éditions Safran, 2010, p. 174-177.

Historique

La première mention du Tawlbwrdd apparaît dans des traductions écossaises de romances anglaises et dans les lois promulguées par le roi écossais Howel Dda (914-943). Celui-ci donne 16 pions pour un joueur contre un roi (brenhin) et 8 pions (werin) pour le joueur adverse. Ces extraits témoignent d’un jeu populaire dans toutes les couches de société, avec des exemplaires richement travaillé dans des métaux précieux comme des exemplaires plus grossiers en bois pour les paysans.

Une description d’une version plus tardive du Tawlbwrdd est conservée dans un manuscrit écrit par Robert ap Ifan en 1587. Le dessin qui l’illustre montre un damier de 11x11 cases, dont une ligne sur deux est ombragée.

Symbolique

Aucune signification symbolique ou mythologique n'est connue pour ce jeu. 

Bibliographie

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Sources

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